Collection Jeune – Vieux. 45 Ans De Différence (1/2)

• Allo Lucette, comment vas-tu ?
• Bien Colette et toi ?
Pourquoi ce coup de fil ?
• Claude, mon petit-fils part en voiture dans deux jours sur la côte italienne !
Peut-il venir te voir et passer la nuit chez toi ?
À son âge, on a peu d’argent, ça te permettrait de le revoir, tu verras, il a bien grandi.
Il passera la soirée près de toi.

J’ai dit oui à ma vieille amie, mais en même temps j’ai l’impression de faire une connerie.
Enfin, une bêtise, pour une vieille femme comme moi, ce mot est limite argotique.
Vieille femme et vieille institutrice à la retraite, il est normal d’éviter ces mots orduriers.

Un jeune, quel âge peut-il avoir ?
Il vient en voiture il doit avoir plus de 18 ans.
Il y a longtemps que j’ai débrayé de l’Éducation Nationale.
J’avais 45 ans quand rentrant de vacances avec Bob, notre vie a basculé.
Bob, oui, Robert en réalité, mais ses potes de foot l’ayant surnommé Bob, ça lui était resté.
Était, car à notre retour de vacances, il a perdu la vie et je me suis retrouvée dans un hôpital puis un centre de rééducation.
J’en ai gardé une légère claudication mais très légère.
La voiture qui nous a percutés était en tord et j’ai touché une pension payée par l’assurance.
Bref depuis je vis d’oisiveté sans jamais avoir refait ma vie.
Pourquoi dis-je ça, il a une vingtaine d’années et moi je dépasse largement la soixantaine ?
Je parlerais bien de ma sexualité, mais elle est plate depuis l’accident.
J’ai bien pratiqué quelques caresses sur mon sexe, mais rapidement même cette partie de mon corps s’est endormie.
Il est 17 heures quand il arrive.

• Bonjours madame, je suis Claude, ma grand-mère m’a dit d’être bien poli.
• Merci moins de madame, Lucette, appelle-moi Lucette.

Il était beau, il sentait bon le sable chaud.
C’est les paroles de ma chanson préférées chantées par Édith Piaf, la môme du pavé.


D’ailleurs, elle tourne sur la chaîne stéréo acquisition depuis Noël offerte par ma fille plus vieille que Claude.

• Vous aimez Piaf, je l’adore, j’ai tous ces CD chez ma grand-mère.

Piaf, ça nous rapproche et le soir en mangeant sur ma terrasse face à la mer, il est intarissable sur la vie de la môme Piaf.
Barbara a aussi ses faveurs, je vais dans la salle de bains, je prends une douche et recouverte de mon peignoir, je reviens dans la salle à manger.
Il est dans le salon, il a pris un livre de photos.
C’est Bob qui les a pris et en a fait cet album.

• Tu es aussi belle maintenant que sur ces photos.

Un goujat aurait dit, tu étais belle quand tu étais jeune Lucette.

Je m’assois à son côté.
Mon peignoir s’ouvre montant mes jambes magnifiquement bronzées.
Dans ce qui servait de bureau à Bob, une télé qu’il regardait plus souvent que les documents qu’il était censé étudier.
Dans cette pièce, nous avions mis un vélo d’appartement.
Sur ce vélo, je monte des côtes depuis des années en regardant « Les feux de l’amour » et depuis peu le soir « Plus belle la vie. »
Oui, je suis accro, mais comme à part bronzer, ça me fait rêver comme une midinette sans que cela face de l’ombre à personne.
Bref, j’ai des jambes bien musclées et bien bronzées.

• Lucette, vous avez de magnifiques jambes.

Encore un bon point, j’ai l’impression de me retrouver dans ma classe de CP où je distribuais des bons points aux élèves ayant été sage.
Pour Claude, le bon point il pourrait se transformer en tout autre chose, mais je suis une vieille folle à avoir des pensées lubriques.
Ça serait comme coucher avec mon petit-fils qui a 16 ans et surtout, il y a si longtemps, saurais-je satisfaire un garçon si jeune.
Jeune, mais semblant être en pleine forme, car lui aussi a été dans la salle de bains et en est ressorti en maillot noir moulant ses formes.

Pourquoi, « forme » on dit « sexe » Lucette ?
Je serais seule, je me fesserais d’avoir de telles pensées.
Là encore, me caresser, depuis combien de temps mes doigts sont restés sans écarté mes grandes lèvres.
Grandes lèvres qui protègent mon clito.
Mon clito, combien de jours, mois et même aussi années, est-il resté sous son capuchon sans que je le caresse.
À mon âge, je suis folle.

• Je peux passer ma main sur votre peau Lucette, je suis sûr qu’elle est restée souple et soyeuse.

Je suis à deux doigts de dire non, mais Claude anticipe ma réponse et me pose sa main plus haut que mon genou.

• Ou allez-vous jeune homme, arrêtez de vous comporter comme un vilain garnement.
• Ta peau me montre par sa chair de poule qu’elle aime.
Laisse-toi faire, je me contrefiche de nos âges, regarde tu me fais bander.

Sans pudeur, il sort son sexe, instinctivement ma main s’avance.
Elle aussi, elle est douce et soyeuse avec la force de ses 20 ans.
Elle est grande, bien plus grande que celle de Bob qui se disait bien monté.
Combien de fois ai-je entendu dans sa bouche cette phrase bateau, « il en vaut mieux une petite active qu’une grande inefficace. »

• Suce-moi Lucette, j’aime être sucé !

« J’aime être sucé. »
J’aurais voulu être la première comme c’est la première fois pour moi.
Eh oui, à 63 ans, presque 64, ma bouche est vierge de ce genre de pénétration.
Bob était un rapide et pour moi c’était toujours une course contre la montre pour que j’arrive à jouir.
Éjaculateur précoce, c’est ainsi que l’urologue m’a dit quand je lui en ai parlé.
J’étais venue consulter pour moi ayant souvent besoin d’uriner.
Mais il y a si longtemps et comme c’était peu de temps avant notre accident que j’avais oublié ce petit problème.
Quand ces souvenirs me reviennent, j’ai peur de croire que je retarde le moment ou ma bouche va être dépucelée.

Claude m’aide sans le vouloir à franchir le pas quand il m’appuie sans forcer sur la tête.
Si c’était doux dans ma main, ça l’est tout autant sur mes lèvres.
Merde pour mon éducation, notre éducation au temps de notre jeunesse nous ayant caché que se faire sauter avant notre mariage avaient des variantes que nous ignorions.
Merde, cul, bite, fellations, sodomie, salope, je connais tous ces mots depuis, sans jamais ou les avoir dits ou les avoir faits.

Alors, il le veut en me mettant sa bite au fond de ma gorge, je vais me donner à ce jeune homme comme la vieille salope que je deviens lorsqu’il se relève.
Ça me libère la bouche, ce qui lui permet d’écarter mes cuisses et de les embrasser un coup à droite, un coup à gauche, partant des genoux pour finir à ma...
Je suis conne, j’ai dit que je connaissais les mots, pour je bloque sur « chatte ».

• Chatte, chatte, chatte, chatte.
• Arrête Lucette, pourquoi répètes-tu ce mot, oui je vais te bouffer la chatte comme tu m’as sucé la bite mon aimée.

Étant de nouveau lucide, c’est moi qui lui prends la tête et qui le plaque sur ma chatte, mon vagin, mon garage à bite.
« Garage à bite », c’est un jour ou j’étais encore une institutrice que corrigeant des copies dans un bar de notre ville que dans une alcôve derrière celle ou j’étais, j’ai entendu un couple s’engueuler.
La femme avait trompé son mec et celui-ci lui a sorti ces mots me prouvant par là même que c’était une habituée à l’adultère.

• Tu aimes que je te suce le clito.

Oh oui, mon clito, cette bouche qui le fait sortir de sa torpeur.
Mon clito qui s’enflamme alors que depuis le temps, j’étais persuadé que c’était impossible.
Ou cette sensation que je décolle va-t-elle m’emmener avec ces déboches ?
Merde, qu’est-ce cette sensation nouvelle pour moi...

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